SUR LES TENTATIVES DE DESTABILISATION EN BOLIVIE

 

COMMUNIQUE

SUR LES TENTATIVES DE DÉSTABILISATION EN BOLIVIE

Ces dernières semaines, Evo Morales et ses alliés idéologiques ont intensifié leurs tentatives de déstabilisation politique et sociale en Bolivie avec des campagnes de désinformation mondiale. Face à la gravité des attaques croissantes, le ministère des Affaires étrangères bolivien se conforme à l'obligation d'informer la communauté internationale de la réalité de la situation :

  1. Après la démission d'Evo Morales, de son vice-président et des présidents des deux chambres de l'Assemblée Législative, le 12 novembre 2019, le Dr Jeanine Añez Chavez a assumé la présidence de la Bolivie, par un processus de succession validé par la Tribunal Constitutionnelle Plurinationale, sur la base des articles 169 et 170 de la Constitution Politique de l'État, qui a ensuite reçu un soutien international.
  2. Le processus d'audit des élections de 2019 et la vérification de la fraude électorale ont été réalisés par l'OEA, et approuvés par l'Union Européenne et la communauté internationale, qui ont également reconnu le processus de transition et de pacification politique que le pays a entrepris.
  3. Aujourd'hui, la Bolivie - comme de nombreux pays dans le monde - est confrontée à la menace de la pandémie de Covid-19. Tous les efforts du gouvernement et des citoyens sont concentrés sur la minimisation de ses impacts, cependant, des secteurs proches de M. Morales tentent de déstabiliser le pays, de provoquer le chaos et d'aggraver la crise sanitaire, allant même jusqu'à nier l'existence même de la maladie, qui est à son tour exploitée par le trafic de drogue et le crime organisé.
  4. Dans le même temps, l'Assemblée Législative Plurinationale, contrôlée par M. Morales, bloque la coopération financière internationale pour la lutte contre la pandémie et pour la reprise économique. C'est une attaque sans scrupules contre la santé et la vie des boliviens.
  5. Morales et ses alliés ont appelé les extrémistes abrités dans les institutions sous son contrôle à renforcer ce blocus politique et administratif. L'Assemblée Législative, en particulier, refuse de ratifier les promotions dans les Forces Armées et cherche à promulguer une "loi d'urgence", afin d'immobiliser le gouvernement national et de générer encore plus de violence.
  6. Morales, avec la complicité du régime de Nicolas Maduro, a intensifié sa campagne internationale de désinformation et de diffusion de fausses nouvelles, afin de déformer la lutte du peuple bolivien pour le rétablissement de la démocratie. Cela se fait depuis son asile ou refuge, accordé par le gouvernement argentin, qui ne tient pas compte des normes internationales en matière d'asile et de refuge, tolérant les déclarations incendiaires et même les menaces de convocation de milices armées irrégulières.

Le gouvernement de l'État plurinational de Bolivie apprécie le soutien inconditionnel des nations sœurs à notre processus démocratique. Elle ratifie également son plein respect des droits de l'homme, de la liberté et de la démocratie ainsi que de toutes les normes et principes du droit international. À cet égard, nous appelons la communauté internationale à rejeter et à condamner rigoureusement les acteurs violents du narco-terrorisme.

 

La Paz, 30 juin 2020

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